Pour toute zone humide telle que définie par la disposition D.1 du PAGD et identifiée en Cartes 1-01 à 1-32, les opérations d’assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais soumises à autorisation ou à déclaration en application des articles L. 214-1 à L. 214-6 du code de l’environnement font l’objet de mesures compensatoires telles que :
Les mesures compensatoires doivent être réalisées sur le même bassin versant (Cailly-Clérette ou Aubette-Robec), ou à défaut sur le territoire du SAGE. Elles sont mises en œuvre de manière significative avant tout commencement des travaux altérant les zones humides, ce qui suppose a minima la maîtrise foncière des terrains concernés.
Fondement de la règle au regard de l’article L. 211-1 du code de l’environnement :
« 1° La prévention des inondations et la préservation des écosystèmes aquatiques, des sites et des zones humides ; on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ; ».
Fondement de la règle au regard de l’article R. 211.108 du code de l’environnement relatif aux critères à retenir pour la définition des zones humides mentionnées au 1° du I de l’article L. 211-1.
Fondement de la règle au regard de l’article R. 212-47 du code de l’environnement :
« Le règlement du schéma d’aménagement et de gestion des eaux peut […] :
2° pour assurer la restauration et la préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques, édicter des règles particulières d’utilisation de la ressource en eau applicables […]
Les bassins versants du Cailly, de l’Aubette et du Robec se caractérisent par une faible présence de zones humides. Ces milieux naturels particuliers ne couvrent plus que 252 ha du lit majeur des rivières (essentiellement à l’amont du Cailly et sur la Clérette), soit moins de 0,1% du territoire du SAGE. De plus, la grande majorité de ces zones humides est dégradée et subit des pressions diverses : urbanisation, remblais, mise en culture, surpâturage…
Si la préservation des zones humides contribue à l’atteinte du bon état écologique des masses d’eau, leur disparition progressive, leur morcellement et la dégradation de leurs fonctionnalités ont pour conséquence de :
La disparition progressive, le morcellement et la dégradation des fonctionnalités des zones humides, cumulés, ont un effet significatif sur :
Ces effets cumulatifs justifient la nécessaire protection de l’ensemble des zones humides du territoire du SAGE.